Les premières études sur l’apprentissage datent du 17ième siècle avec les philosophes John Locke et David Hume. Ils intégrèrent les notions d’observation et d’association dans l’apprentissage.
La notion d’apprentissage par association se construit sur l’association d’un stimulus et d’une réponse.
John Watson posera les bases du béhaviorisme selon lesquelles l’analyse des bases de l’apprentissage se construit à partir de ce qui est directement observable.
Dans les premiers intervenants dans cette approche, on se rapprochera de Pavlov, Thorndike et Skinner. Edward Thorndike étant celui qui définit l’apprentissage par essais et erreurs.
E. Thorndike définira les deux concepts d’apprentissage ; la loi de l’exercice (plus je pratique, plus je sais) et la loi de l’effet (un apprentissage est renforcé ou affaibli par l’effet de ses conséquences).
L’erreur est donc une forme d’apprentissage reconnu dès cette époque.
Je soumets à vos réflexions futures, la question :
Quelle place pour l’erreur dans une pédagogie / andragogie entrant en « concurrence » avec l’intelligence artificielle ?